loader image

Alimentation durable : l’impact de la viande

Alimentation durable : l'impact de la viande

 

On parle souvent de l’impact de la viande, mais pourquoi serait-elle si polluante? Toutes les viandes se valent-elles si l’on parle d’émissions de gaz à effet de serre ?

Si les régimes végétariens et végans ont un impact considérablement moins important sur les ressources, il semble tout de même possible d’adapter son alimentation pour ne pas se priver.

Pour minimiser son impact, il n’est donc pas indispensable de modifier drastiquement son alimentation, mais quelques modifications peuvent être apportées.

Alors qu’une alimentation classique serait à l’origine de 1,6 tonne de Co2e par an et par personne, une consommation plus responsable de la viande pourrait faire descendre ces émissions à 1 tonne.

Dans cet article, vous trouverez les clés pour comprendre, agir et réduire l’impact d’une alimentation carnée.

Quel impact pour la production de viande ?

Selon la FAO (Food and Agriculture Organization), la production de viande serait à l’origine de 14,5 % des émissions de gaz à effet de serre liées aux activités humaines (l’équivalent des émissions du secteur des transports).

Les émissions de gaz à effet de serre du secteur de l’élevage s’expliquent par plusieurs facteurs :

  • Les émissions entériques : Issues de la digestion des animaux, ces émissions libèrent du méthane, un gaz à effet de serre 25 fois plus puissant que le CO2. Elles constituent 39 % des émissions totales liées à la production de viande, soulignant leur impact significatif dans le bilan carbone de l’industrie agroalimentaire.
 
  • La fertilisation : On parle ici des engrais utilisés pour la production de la nourriture des animaux. De nombreuses émissions proviennent de l’utilisation de fertilisants liés à l’entretien des pâturages. Cette fertilisation est à l’origine d’émissions d’oxyde nitreux, contenu dans les engrais utilisés pour les terres.
 
  • Usage de terre : Les pâturages occupent 1/4 des terres de la planète, tandis que les champs servant à produire la nourriture des animaux représentent 1/3 des champs de la planète. Cette occupation massive de la terre et les extensions incessantes sont à l’origine d’une grande déforestation menant à la libération de CO2 contenu dans les arbres abattus.
 
  • Le fumier : Le stockage et le traitement du fumier représentent également une source d’émission de gaz à effet de serre ; ils sont responsables de 10 % des émissions du secteur.
 
  • L’énergie des fermes : L’énergie utilisée par les fermes pour entretenir les animaux et produire la viande représente généralement une petite part des émissions du secteur, mais n’est tout de même pas négligeable.

À cela s’ajoutent les conditions de stockage de la viande, le transport, mais aussi le traitement des déchets dans le cas du gaspillage alimentaire.

De manière générale, chacun des éléments de la production de viande est émetteur de gaz à effet de serre. Si l’on retrouve globalement les mêmes sources d’émissions, la quantité diffère selon le type de viande.

 

Source : FAO

Les bonnes pratiques pour adopter une consommation de viande responsable

 

  • Vérifier les origines des produits consommés :

    Une viande arrivant de l’étranger aura forcément davantage d’impact sur l’environnement. Malgré une baisse de 7,5 % des importations en 2020, ces dernières restent élevées et représentent 30 % de la consommation de viande en France (AGRESTE).

    De même, une viande biologique aura été élevée dans des conditions plus respectueuses de l’environnement. Dans le cas d’une viande biologique, les produits chimiques de synthèse ou OGM sont prohibés et tous les éléments de la chaîne doivent être contrôlés (eau, engrais, haies, biodiversité). Les émissions peuvent également être réduites par l’absence de transport entre la ferme et le lieu de production de la viande, qui s’effectue généralement sur place.

    La baisse de la consommation globale de viande en France s’accompagne d’une augmentation de la part de produits carnés d’origine biologique, qui passe de 8 % à 18 % entre 2013 et 2020

  • Limiter la fréquence de sa consommation :

    Prendre part à certaines initiatives ou mouvements, comme les lundis verts, favorisant une alimentation plus responsable en remplaçant la viande et le poisson au moins chaque lundi.

  • Diversifier les sources de protéines :

    Explorer les alternatives végétales telles que les légumineuses, le tofu, les noix et les graines, qui sont d’excellentes sources de protéines et ont une empreinte écologique plus faible.

  • Réduire le gaspillage alimentaire :

    Chaque année, des millions de tonnes de viande sont produites. Malheureusement, une proportion significative n’est pas consommée et se retrouve gaspillée à différents niveaux de la chaîne de distribution, y compris par les consommateurs. En étant plus conscients de nos achats et en planifiant nos repas, nous pouvons réduire considérablement ce gaspillage et c’est notre lutte quotidienne chez Kikleo.

 

 À titre de comparaison :

POUR UN MEILLEUR AVENIR

Vous souhaitez vous engager contre le gaspillage alimentaire

Kikleo vous accompagne pour réduire le gaspillage alimentaire et augmenter la performance de votre restaurant en vous proposant une analyse fine et détaillée de vos pertes grâce à des outils technologiques innovants


Réduisez facilement le gaspillage, alimentaire de votre restaurant et augmentez vos performances.

Copyright: © 2024 Kikleo. All Rights Reserved.